🥳 A Trois On A Moins Froid Exploitation

Danscet extrait d’une émission de radio de 1958, c’est Paul Eluard lui-même qui déclame son poème », indique l'INA. Paris a froid Paris a faim. Paris ne mange plus de marrons dans la rue Méthodologieexploitation de documents. Un à trois documents au plus, relatifs à un problème, sont proposés. Ces documents peuvent correspondre à des compte-rendus d'expériences, des tableaux de mesures, des graphiques, des textes documentaires ou des électronographies. L'évaluation prend en compte la qualité de l'exploitation des atrois on a moins froid séquence; 01. Th6. a trois on a moins froid séquence Lesemployés de la mine vivent donc en vase clos durant leurs trois semaines de « rotation ». « Il faut avoir l’esprit aventureux et aimer vivre dans ses valises, dit Yannick St-Germain. Et être capable de travailler de longues heures et plusieurs journées de suite. » L’horaire étant peu compatible avec la vie de famille, les employés de 30-35 ans sont rares ; la ChristinaLindberg et Despina Tomazani, dans "Thriller. Crime à froid". BAV FILM. Une de ces curiosités qui font la richesse de ce qu’on désigne comme le cinéma d’exploitation des années Lefroid a des inconvénients mais aussi des avantages. Trois Bailleulois ont accepté de nous ouvrir les portes de leur exploitation. Quel est l’impact de ces basses températures sur le Exploitationd’album – A trois on a moins froid. 11 janvier 2018 20 août 2019 monbazarcolore 10 commentaires sur Exploitation d’album – A trois on a moins froid. Hier, ClimatiseurAirton gaz R410A ne fait plus de froid N°80: J ai acheté mon climatiseur, Airton gaz R410A, l an dernier et il avait bien fonctionné tout l été. Par contre, cet été, impossible de faire du froid. L unité intérieure marque 26 degrés malgré mon réglage à 16 3. Panne clim Airton TAC 09 CHSA/H ni chaud, ni froid Cechiffre d’affaires a été réalisé avec trois tunnels froids (650m2 au total, soit 1 tunnel de 150m2 en plus par rapport à 2014) et 4 jardins extérieurs de 10 planches chacun, soit 56 planches. La rentabilité moyenne par planche de culture est cette fois de 457€/planche, soit 2,5 fois celle de 2014. J’ai en effet grandement amélioré l’ensemble de mes itinéraires techniques 4oL4. Cet élément est la seconde partie de notre publication du 28 Janvier 2019 qui traite de la GESTION TECHNICO-ECONOMIQUE D’UNE ACTIVITE DE PRODUCTION animale et plus généralement végétale, maraîchère, horticole, sylvicole, piscicole ou de transformation agroalimentaire. A l’instar de l’approche du thème dans la publication précédente, nous avons encore une fois essayé de rester simple, basique et concret sur les aspects de coûts et de compétitivité des exploitations agricoles pour une appréhension aisée par le plus grand nombre. Avant toute chose, nous tenons à clarifier qu’il s’agit de principes de gestion spécifiques au monde agricole et qui ne sont ni exhaustifs, ni exclusifs ; notre objectif est de partager l’information et de sensibiliser sur certains aspects qui parfois échappent aux promoteurs et qui peuvent être source de baisse ou de faible productivité ou carrément d’échec. Chacun pourra y puiser des éléments afin de mettre plus de chances de son côté à la création de son exploitation pour ceux qui souhaitent s’engager dans l’Agriculture en général, et quant à ceux qui y sont déjà engagés, nous espérons qu’ils y trouveront une source d’inspiration additionnelle. PREAMBULE D’aucuns disent que LA TERRE NE MENT JAMAIS… » ; Cependant, cette assertion ne saurait être vraie à notre humble avis que si l’on rajoute l’extension …A CONDITION DE SAVOIR BIEN S’Y PRENDRE. ». Pourquoi ? Parce qu’il y a des fondamentaux minima à savoir et à prendre obligatoirement en compte pour réussir la conduite d’une activité agricole. Aussi, tenons-nous, avant de continuer, à apporter trois clarifications fondamentales qui sont des spécificités majeures propres à l’activité agricole. A- LES 3 CARACTERISTIQUES DE TOUTE ACTIVITE AGRICOLE 1- ATOMICITE DE LA PRODUCTION il y a une foultitude de producteurs éparpillés un peu partout sur chaque territoire, dans chaque pays ; 2- INCERTITUDE RELATIVE A LA PRODUCTION l’activité agricole présente toujours un facteur incertitude » impactant plus ou moins le rendement et donc l’économie ; 3- RECOURS A L’ETRE VIVANT l’agriculteur, tout acteur du monde agricole travaille avec du vivant que ce soit végétal ou animal, c’est une matière vivante ça peut tomber malade, avoir froid, avoir chaud, être déshydraté, souffrir de malnutrition, avoir faim etc… et cela compte !!! B- LES 4 CARACTERISTIQUES DES PRODUITS AGRICOLES 1- CARACTERE PERISSABLE les denrées agricoles sont plus ou moins hautement périssables dans des délais plus ou moins courts c’est un paramètre à intégrer et maîtriser ; 2- CARACTERE PONDEREUX les denrées agricoles sont plus ou moins lourdes quand il s’agit de les transporter d’un point A à un point B…donc l’état des routes et pistes peuvent dégrader la qualité finale du produit à présenter au client et par conséquent, il faut forcément penser aux conditionnements primaire ou définitif avant tout chargement pour le transport sinon la plus petite dépréciation impactera négativement sur le prix de vente du produit et donc l’économie ; 3- OFFRE VARIABLE EN QUANTITE ET QUALITE la multiplicité des producteurs voir ci-dessus le point relatif à l’atomicité de la production implique forcément une variabilité plus ou moins grande de la production autant en qualité qu’en quantité ; 4- CARACTERE DE MATIERES PREMIERES POUR L’INDUSTRIE DE LA TRANSFORMATION les denrées agricoles peuvent constituer à un moment ou un autre des matières premières pas que pour l’industrie agroalimentaire mais pour les industries en général marché cible, l’industrie vient concurrencer l’alimentation humaine et provoque une modification de la configuration type du marché à des moments donnés. C- LES 3 CARACTERISTIQUES DE LA DEMANDE EN PRODUITS AGRICOLES 1- ATOMICITE DE LA DEMANDE la demande est éparse, permanente, plus ou moins constante variable en taille mais également en profondeur, tous les segments du marché sont affectés ; 2- EXIGENCE DES CONSOMMATEURS la demande en produit de qualité ne cesse de s’accroître surtout depuis les années 2000 avec l’émergence d’une importante classe moyenne de plus en plus exigeante dans les grandes villes africaines ; 3- REVENUS le niveau de revenu des consommateurs couvre le panel complet de la population du plus fortuné à l’indigent. Dans un monde devenu global, penser à sa petite échelle est illusoire ; se le permettre, c’est garantir prestement son échec. Les exploitations de petites tailles souffrent déjà des effets de la globalisation autant que les grandes même si ces dernières peuvent mieux s’en sortir. Il est donc indispensable de penser globalement quand l’on décide de s’investir dans telle ou telle spéculation. Etant donné la perméabilité de nos frontières, l’absence de lois assurant une protection minimale aux producteurs locaux et quand elles existent leur non application diligente, et chose incroyable, la préférence des africains eux-mêmes aux produits primaires mais aussi manufacturés fabriqués hors du continent, il est crucial d’élever localement le niveau de qualité et d’assurer la disponibilité des produits en quantité sur TOUS LES SEGMENTS du marché. Ainsi donc, après le choix du site d’installation et de l’activité ou des activités à mener voir notre publication du 28 Janvier 2019, la non prise en compte de ces trois points majeurs A, B et C ci-dessus détaillés lors du dimensionnement de l’activité et du fine tuning » du ciblage de la clientèle par produit faussera indubitablement les projections financières et impactera plus ou moins sérieusement la sérénité dans la conduite de l’exploitation à terme. LES FACTEURS DE COUT DE PRODUCTION ET LA STRATEGIE POUR UNE BONNE COMPETITIVITE Trois observations 1- Plusieurs éléments rentrent en considération dans la détermination du coût de production ; 2- Toutes les charges/dépenses doivent absolument être prises en compte lors de la détermination du coût de production de tout produit quel qu’il soit ; 3- Etant donné les spécificités propres à chaque spéculation, il est crucial d’identifier systématiquement les principales charges et d’y prêter grande attention On n’en parle pas souvent mais en agriculture, la proactivité et l’un des facteurs menant au succès. Etre proactif dans la gestion des charges lourdes améliorera la compétitivité globale de l’exploitation ou de l’activité. Selon les cas, ces charges lourdes peuvent être – L’alimentation seules la technicité et l’ingéniosité de l’éleveur peuvent permettre de la gérer de manière optimale [élaborer sa propre provende ou l’acheter ? – nous y reviendrons dans un autre article] ; – Les matières premières achat d’animaux, de semences, de matières premières nutrition animale; au dimensionnement, le poids de ces intrants doit faire l’objet d’une attention particulière quantité, période optimale d’acquisition selon un planning de production ou selon les périodes de baisse des prix sur les marchés car ils peuvent plomber » la trésorerie de l’exploitation tout simplement ; – L’amortissement des investissements faire des investissements judicieux, adaptés au milieu technologie embarquée dans les installations et/ou équipements et au niveau de production que l’on veut atteindre à terme ; – La rémunération la qualité, l’expertise et la disponibilité de la main d’œuvre les animaux et les plantes ne connaissent pas de jours fériés, ni les retards à la prise de service à cause de la pluie ou d’une panne mécanique ou encore d’une maladie etc ; [C’est un aspect que beaucoup de promoteurs négligent ; or, c’est une question de survie !] ; – Le transport la mauvaise adéquation de certains éléments [type d’activité – site d’installation – localisation des fournisseurs et de la clientèle] peut constituer un facteur de coût pouvant impacter la rentabilité de l’exploitation dès le début ou à terme selon les cas ; – Les produits vétérinaires la technicité de l’éleveur la mise en œuvre d’un plan de prophylaxie adapté à mon milieu, le niveau d’hygiène de l’exploitation, le niveau de résistance de la souche choisie etc entrent en jeu dans la maîtrise de cette ligne de charges [ce qui marche pour le voisin n’est pas forcément ce qui est adapté à mes réalités et mes objectifs – le copier-coller » ne marche pas à tous les coups ici] ; – Les produits phytosanitaires ici également, c’est la technicité du producteur bonne connaissance de la spéculation, bonne maîtrise des principales maladies affectant la culture selon les phases végétatives et la période de l’année et sa bonne connaissance du milieu qui lui permettront de minimiser les coûts en produits phytosanitaires. Si l’exploitation conduit simultanément plusieurs spéculations animales et/ou végétales, il est important de savoir approximativement tout au moins les quantités et volumes à affecter par produit ou type de charges servant à la production de ces spéculations à la fois. PROCEDURE DE DETERMINATION DU COUT DE PRODUCTION Pour déterminer le juste coût de production, il faut toujours garder en esprit que a- Il faut connaître les normes et standards de la production et si possible, les performances intrinsèques à la race/souche élevée ou la variété cultivée ; b- Il faut au moins une à deux années de production continue pour pouvoir déterminer le JUSTE COUT DE PRODUCTION sur son exploitation. Ce délai permettra d’avoir un ou plusieurs exemples types propre à votre milieu et à vos conditions de production ; c- Il faut se baser sur ses réalisations, son budget prévisionnel et les coûts de production standards de la spéculation pour avoir une idée du coût de production au cours des deux premières années d’exploitation. Concrètement, à titre didactique, prenons un exemple type et essayons de déterminer les coûts de production ou plutôt la NORME DE PRODUCTION D’UNE UNITE LOCALE ». De par sa simplicité au niveau comptable, nous nous proposons d’utiliser comme exemple l’élevage des poulets de chair pour cette étude de cas. ETUDE DE CAS ELEVAGE DE POULET DE CHAIR La détermination du juste coût de production d’une unité dans le cas d’espèce se fait en trois temps Dans un premier temps, déterminer le coût de production d’un poussin à 4 semaines d’âge avant prise en compte de la mortalité ; Dans un second temps, déterminer le coût de production d’un poussin à 4 semaines d’âge après prise en compte de la mortalité ; Dans un troisième temps, déterminer le coût de production d’une unité à 8 semaines d’âge. L’exercice de la détermination du coût de production phasé par phase/stade de développement est fondamental. Cela permet d’identifier les goulots d’étranglement et de prendre conséquemment les décisions de gestion en correction. Avec le temps, à la lecture des indicateurs technico-économiques, l’on pourra se passer de cet exercice. Mais au départ, il est conseillé de prendre le temps de le faire. OBSERVATION La durée d’élevage d’un poulet de chair est de 8 semaines max dont 4 semaines en poussinière. Au-delà de la 8ème semaine d’élevage, l’éleveur perd systématiquement de l’argent chaque jour car la croissance pondérale n’est plus significativement rentable. La rentabilité d’un élevage de poulet de chair est dans la rapidité de la croissance pondérale de par la capacité de l’animal à convertir efficacement un aliment de qualité généralement cher en chair. Détermination du coût de production d’un poussin de 4 semaines d’âge avant prise en compte de la mortalité Considérez un éleveur ayant acquis 5 300 poussins de chair d’un jour âge. Au bout de 28 jours, son point par sujet est le suivant les réalités peuvent varier selon les pays Postes de charge Montant supporté par poussin F CFA Achat du poussin 550 Provende 220 Produits vétérinaires 15 Salaires 70,25 Fournitures administratives 0,5 Eau 0,25 Electricité 15,98 Copeaux de bois 60 Autres charges dont transport 6,76 Amortissement 11,58 ———————————————— Total 950,32 Détermination du coût de production d’un poussin de 4 semaines d’âge après prise en compte de la mortalité Nombre de poussins achetés 5 300 Taux de mortalité 4,5% 240 sujets morts Effectif ayant atteint la phase d’engraissement 5 060 Estimation de la valeur des 240 poussins morts * 240 x 950,32 F/s = 228 076,80 F * Dans l’estimation, il a été considéré que tous les sujets sont morts au même moment plus ou moins. Sur le terrain, si le suivi est bien fait grâce aux outils de suivi – voir notre publication du 28 Janvier 2019, il est possible d’arriver à une estimation de la perte hebdomadaire. Répartition de la charge de la perte aux sujets vivants à l’entrée en engraissement 228 076,80 F/s / 5 060 s = 45,074 F Postes de charge Montant supporté par poussin vivant F CFA Valeur d’un poussin de 4 semaines 550 Quote part de la valeur des sujets morts à faire supporter par chaque sujet vivant 45,074 —————————————————— Valeur d’un poussin vivant à 4 semaines d’âge 595,074 F Détermination du coût de production d’une unité =poulet avant mortalité Postes de charge Montant supporté par une unité F CFA Poussin de 4 semaines 595,074 Provende 700 Produits vétérinaires. 10 Salaires 85,30 Fournitures administratives 0,395 Eau 1 Electricité 3 Copeaux de bois 130 Autres charges dont transport 7,175 Amortissement 16,178 ———————————————- Total 1 548,122 Effectif ayant atteint la phase d’engraissement 5 060 Taux de mortalité 0,5% 26 Effectif commercialisable 5 034 Estimation de la valeur des poulets morts en phase d’engraissement 26 s x 1 548, 122 F/s = 40 251,172 F* * Dans l’estimation, il a été considéré que tous les sujets sont morts au même moment plus ou moins. Sur le terrain, si le suivi est bien fait, il est possible d’arriver à une estimation de la perte hebdomadaire. Répartition de la charge de la perte en engraissement aux sujets commercialisables 40 251,172 F/s / 5 034s = 8 F Postes de charge Unité commercialisable F CFA Valeur d’un poulet commercialisable 8 semaines 1 548,122 Quote part valeur des sujets morts en engraissement 8 ———————————————————- Valeur d’une unité commercialisable 1 556,122 F CFA soit 1 557 F Le coût de production d’une unité de poulet de chair revient donc à F CFA 1557 soit €2,37 Pour un sujet d’un poids moyen vif de 2,5 kg, le coût de production du kilogramme vif reviendrait à F CFA 622,8 F soit €0,949 Quelle que soit la spéculation animale, végétale, piscicole, la procédure est identique même si les paramètres changent. STRATEGIE POUR UNE BONNE COMPETITIVITE Avant le lancement du projet ou de l’exploitation, en dehors des différents paramètres sur lesquels nous sommes revenus de long en large dans la première partie de cette publication voir la publication du 28/01/2019 et les éléments ci-dessus, plusieurs autres aspects devront être pris en compte pour pouvoir atteindre un bon niveau de compétitivité. Pénétrer les méandres de l’économie n’est pas notre but dans cette section ; il y a des ressources compétentes nettement mieux indiquées pour cela. Ici, nous souhaitons seulement, au regard des 3 particularités propres au monde agricole et précisées au début, attirer l’attention sur certains aspects clés de la compétitivité dans le secteur au regard de notre expérience. La vente des produits agricoles ne débutent pas à la récolte, ni à la collecte des œufs, ni encore au conditionnement des produits maraîchers, des fruits ou autres produits etc… LA VENTE NE SE CONCOIT PAS APRES LA PRODUCTION. La vente est déjà opérée, assurée pour tout au moins l’essentiel de la production vu les caractéristiques des denrées agricoles avant sa production, au tout début de la décision finale de s’investir dans telle ou telle activité et l’optimum de compétitivité pourra être atteint par les produits issus de l’exploitation lorsque l’on a bien ciblé 1. L’activité à mener utilité, impact sur le milieu… ; 2. La souche à élever ou les spéculations à cultiver ; 3. Le site de production localisation par rapport aux fournisseurs et au marché potentiel ; 4. Les équipements de production investissement ayant le meilleur rapport qualité/prix et avec une technologie embarquée pouvant facilement être entretenue par les ingénieurs locaux ; 5. Les besoins du marché visé ou des marchés visés ; 6. Les politiques d’approvisionnement et de commercialisation ; 7. La technique de production choix des matières premières, politique de rationnement, heures de service…maîtrise technique des spéculations et des coûts de production standards … ; 8. Le conditionnement du produit choix du format de présentation du produit, choix du type de conditionnement éventuel selon le segment du marché visé ; 9. La période de mise en vente du produit… -non exhaustif- Si tous ces différents paramètres cités ci-dessus sont pris en compte ou réajustés judicieusement, les produits issus de votre exploitation ne peuvent qu’être compétitifs ou parmi les plus compétitifs du segment du marché ciblé !!! Cependant, il est important de rester pragmatique et objectif car hormis les exploitations spécialisées assurant une ou deux spéculations, la plupart de nos exploitations en Afrique sont engagées au minimum dans cinq spéculations voire plus au regard de notre expérience. Aussi est-il difficile d’être compétitif sur toutes les spéculations dans lesquelles l’on s’engage à la fois. L’astuce, c’est d’avoir un ou deux produits phares compétitifs, avec une plus-value conséquente et très demandés par la clientèle. Ces produits phares, sur lesquels un accent particulier devra être mis au niveau commercial, pourront donc tirer » les autres produits de la ferme et ainsi, assureront l’image commerciale de l’exploitation et finiront par procurer une identité propre à votre ferme un ou deux produits peuvent tirer toute une série de produits de la ferme !!!. Cependant, VENDRE EST UNE CHOSE ET ETRE PAYE EN EST UNE AUTRE ! Gérer une activité agricole sans établir au préalable un budget, sans mettre en place un plan de trésorerie, c’est garantir son échec. La planification est une conditionnalité de la réussite. Aussi étonnant que cela puisse paraître, nombreux sont les acteurs du monde agricole en Afrique qui s’investissent dans des activités agricoles sans avoir établi au préalable un budget prévisionnel ou un plan de trésorerie et qui sollicitent à rebours l’assistance d’un conseil ou de techniciens pour corriger le tir et malheureusement, très souvent, il est déjà trop tard. Des centaines de milliers de francs ou des millions de francs y sont déjà engloutis…à perte !! Aussi banale que peut paraître l’activité agricole, c’est un monde de technicités multiples et d’une foultitude de détails. L’apparente banalité de l’agriculture attire beaucoup de personnes désireuses d’y investir mais qui sont non seulement mal aguerries mais également mal informées sur tout sur ce qui les attend dans la réalité de la gestion d’une exploitation agricole. Ce n’est pas un hasard si la formation d’ingénieur agronome est l’une des plus complètes et complexes qui soit au monde. En conséquence, pour bien gérer une entreprise agricole, il est absolument indispensable de 1. Etablir un budget ; 2. Connaître le cycle et les spécificités de sa production ; 3. Bien connaître son milieu d’installation, le marché visé et la capacité des fournisseurs ; 4. Etablir un plan de trésorerie réaliste et contextuel ; 5. Se poser toujours la question de l’utilité et de la pertinence de chaque investissement initié. Pour arriver à bien gérer la trésorerie, il faut avoir réalisé un budget de trésorerie ou plan de trésorerie réaliste intégrant parfaitement les trois premiers points ci-dessus énumérés, avoir une bonne maîtrise des ressources ventes, subventions, prêts… et des dépenses =budget des achats en effet, quand l’on connaît la quantité de produits à vendre, on doit être capable de chiffrer le montant des achats en partant des normes et standards propres à l’activité. Ces prévisions devront être détaillées au moins mensuellement. Parmi les paramètres pouvant rendre attractifs les produits, il y a les conditions de vente. A partir d’un certain volume de produits à mettre sur le marché, des délais de paiement s’imposent forcément et c’est un paramètre à intégrer vendre est une chose et être payé en est une autre !!! Il s’agira également de négocier forcément des délais de paiement avec les fournisseurs ; des délais au moins plus longs que ceux de recouvrement des créances afin de garder à flot sa trésorerie et poursuivre l’activité. DANS LE MONDE AGRICOLE, LES DIFFERENCES D’AMPLEURS ET DE RYTHMES ENTRE LES FLUX FINANCIERS D’ENTREES ET CEUX DE SORTIES SONT EXTREMEMENT VARIABLES ET SONT FONCTION DES TYPES D’ACTIVITES. CES DIFFERENCES DEVRONT ETRE TRES VITE BIEN MAITRISEES AFIN DE RESPECTER LES ENGAGEMENTS ENVERS LES FOURNISSEURS, LES BANQUES OU ORGANISMES DE CREDIT POUR GARDER LEUR CONFIANCE. EN CONCLUSION Nous tenons à préciser que le volet relatif à la commercialisation des produits agricoles proprement dite n’a pas été abordé en profondeur car c’est un sujet bien plus dense qui mérite à lui seul un article. Nous n’avons pas la prétention d’avoir été complet ; toutefois, nous espérons que cette publication faite en deux temps aura permis à de saisir la complexité et les spécificités du monde agricole, d’une activité agricole et les précautions à prendre en s’y engageant. Nous sommes convaincus que la terre ne ment pas » mais pour garantir le succès et un retour sur investissement rapide, il faut absolument savoir bien s’y prendre »… SeedsCore. Article publié le 18 fév. 2019 Le départ anticipé à la retraite est un dispositif permettant à un assuré en situation de handicap de partir en retraite avant l’âge légal. La retraite anticipée est soumise à trois conditions, le travailleur handicapé doit Justifier d’une incapacité permanente d’au moins 50 % l’année N ou du statut de travailleur handicapé avant 2016. Justifier d’une durée d’assurance totale et d’une durée d’assurance cotisée Définir l'âge auquel il souhaite partir en retraite anticipée À NOTER La retraite anticipée au titre du handicap reste possible dès 55 ans. Par ailleurs, elle existe dans tous les régimes. Sommaire Retraite anticipée statut de travailleur handicapé et taux de handicap Le dispositif de départ anticipé à la retraite pour handicap concerne les personnes Qui souffrent d’une incapacité permanente d’au moins 50 %, prononcée par la maison départementale des personnes handicapées MDPH OU Qui ont été reconnues comme travailleur handicapé avant 2016 Retraite anticipée et handicap faire une demande RQTH Pour obtenir le statut de travailleur handicap, l’assuré peut faire une demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé RQTH. La procédure est systématiquement engagée à l’occasion d’une demande d’allocation adulte handicapé AAH. Lorsque l’assuré ne perçoit pas cette allocation, il peut faire une demande auprès de la MDPH. Allègement des procédures Pour les travailleurs handicapés qui Ne peuvent pas attester, sur une fraction des durées d’assurance, de la reconnaissance administrative de l'incapacité requise Sont atteints d'une incapacité permanente d'au moins 80 % au moment de la demande de liquidation de leur pension Ils ont désormais la possibilité de faire examiner leur situation par une commission placée auprès de la Caisse nationale d'assurance vieillesse des travailleurs salariés. La commission est saisie par la caisse ou le service chargé de la liquidation de la pension de de la situation est fondé sur un dossier à caractère médical transmis par l'assuré permettant d'établir l'ampleur de l'incapacité, de la déficience ou du désavantage pour les périodes motivé de la commission est notifié à l'organisme débiteur de la pension, auquel il s' membres de la commission exercent leur fonction dans le respect du secret professionnel et du secret décret détermine les modalités d'application du nouveau dispositif. Les attributions faites avant le 1er janvier 2016 de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé peuvent, sur demande de l'intéressé, donner lieu à une évaluation de son incapacité permanente par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées. Retraite anticipée les conditions de durée d’assurance La durée d’assurance correspond au nombre de trimestres validés par l’assuré. Ces trimestres peuvent être acquis par cotisations sociales prélevées sur les revenus, il s’agit de la durée d’assurance cotisée OU assimilés lors des périodes de chômage indemnisé, de congé maternité ou paternité, de maladie ou encore de service militaire Dans le cadre du dispositif de départ anticipé pour handicap, des conditions de durée d’assurance totale et de durée d’assurance cotisée sont appliquées. Elles varient en fonction de l’année de naissance et de l’âge de départ envisagé Retraite anticipée la condition d’âge En fonction de l’âge auquel le travailleur handicapé souhaite partir en retraite anticipée, les paramètres de durée d’assurance varient D’une part, l’année de naissance de l’assuré détermine les possibilités d’âges minimum auxquels il peut partir en retraite anticipée D’autre part, en fonction de l’âge auquel l’assuré envisage de partir en retraite, les conditions de durée d’assurance totale et de durée d’assurance cotisée changent Dans la rubrique chiffres-clés, un tableau récapitule les conditions d’obtention d’une retraite anticipée pour handicap. EXEMPLE Patrick est né en 1960, il est atteint d’une incapacité permanente de plus de 50 %. Il souhaite prendre une retraite anticipée à l’âge de 58 ans. Les conditions de durée d’assurance qui le concernent sont les suivantes 97 trimestres au total 77 trimestres cotisés Mes commentaires J’ai entièrement autofinancé mes investissements, qui s’élèvent à environ 42000€ entre 2014 et 2016, répartis de la manière suivante 11000€ en 2014, 18000€ en 2015, et 12000€ en 2016. Dans ma comptabilité, j’ai décidé d’amortir ces investissements sur 5 ans, sans compter de frais financiers du fait de l’autofinancement. Cela donne une annuité de 8348€ sur 5 ans. 2014 L’année 2014 a été pour moi une première année de test, pendant laquelle j’ai installé mes premiers jardins et j’ai découvert le métier. J’ai peu produit cette première année, ce qui explique le chiffre d’affaires très faible 9700€, ainsi que les charges de production peu élevées. L’annuité de plus de 8000€ m’amène à un résultat négatif de -3000€. Je dispose cette première année 2014 de deux tunnels de 250m2 chacun, ainsi que 4 jardins extérieurs de 10 planches chacun, sans bardage bois et avec une couche de seulement quelques centimètres de compost sur chaque planche de culture. Cette première année, j’ai passé des heures et des heures à arroser au tuyau d’arrosage car je n’étais pas encore équipé d’asperseurs, des heures à semer car je n’étais pas équipé de semoir, et des heures à désherber car je n’avais pas bardé mes planches de culture et que les renoncules présentes dans les allées enherbées les envahissaient constamment. De plus, si je regarde la rentabilité moyenne par planche de culture cette première année, elle est de 186€/planche de 20m2, ce qui est extrêmement faible. En revanche, j’ai énormément appris sur les techniques de culture, j’ai compris mes erreurs, et j’ai découvert que j’aimais beaucoup ce métier. C’est pour cela que j’ai décidé de continuer en 2015 et de m’équiper vraiment pour rendre mon atelier plus ergonomique, confiant que j’arriverais à augmenter la rentabilité de mon atelier avec l’expérience. 2015 En 2015 j’ai plus que doublé mon chiffre d’affaires 23000€, mais c’est encore trop peu par rapport aux charges de production et à l’annuité, et mon résultat, bien que positif, est très faible 2400€. Cela ne me permet toujours pas de me payer, mais je garde ce résultat en capacité d’autofinancement pour redémarrer ma saison 2016. J’ai en effet besoin d’un fonds de roulement d’environ 6000€, hors prélèvements personnels, pour acheter mes semences et mon terreau en début d’année février, avant de commencer à rentrer de l’argent grâce aux ventes de légumes, qui deviennent vraiment significatives en juin. Je n’aurai donc que 3600€ à sortir de mes comptes personnels pour démarrer ma saison 2016. Cette année 2015, mes charges fixes sont d’environ 4000€, dont 2700€ liés au véhicule et aux frais de commercialisation. Dans les charges variables, le poste Semences & Plants représente plus de 5600€. C’est une charge importante qui vient du fait que j’achète une partie de mes plants au pépiniériste, en particulier les plants de tomates, d’aubergines et de poivrons. Je pense à l’avenir pouvoir réduire ce poste à 3500€ en produisant moi-même tous mes plants. Il y a également 700€ de produits phytosanitaires et d’engrais organique, qui sont des charges qui devraient réduire fortement à l’avenir car je n’utilise plus d’engrais organique et de moins en moins de produits phytosanitaires. Les recettes proviennent uniquement de la commercialisation des légumes. Ce chiffre d’affaires a été réalisé avec trois tunnels froids 650m2 au total, soit 1 tunnel de 150m2 en plus par rapport à 2014 et 4 jardins extérieurs de 10 planches chacun, soit 56 planches. La rentabilité moyenne par planche de culture est cette fois de 457€/planche, soit 2,5 fois celle de 2014. J’ai en effet grandement amélioré l’ensemble de mes itinéraires techniques de cultures, d’une part grâce à mon expérience de 2014, et d’autre part grâce à mes équipements semoir, asperseurs, programmateurs d’arrosage, bardage bois de mes planches de culture qui me font gagner beaucoup de temps et me permettent d’en passer davantage à suivre et implanter mes cultures. 2016 En 2016, le chiffre d’affaires est plus important 35500€. Cela est dû au fait que j’ai encore progressé techniquement, mais aussi que les investissements de 2015 m’ont permis d’agrandir les jardins je dispose en 2016 de 6 jardins extérieurs de 10 planches, et de 5 tunnels froids 36 planches sous tunnel, pour 1250m2 de tunnels. En revanche, la rentabilité moyenne est de 370€/planche, donc plus basse que celle de 2015. Cela est dû au fait que plusieurs cultures n’ont pas bien marché tomates rondes, fraises, oignons, et que globalement je dois encore progresser pour être capable de bien valoriser cette surface plus grande. Mon objectif est d’atteindre une moyenne de 500€/planche de culture, soit 50000€ pour 100 planches cultivées. En revanche, avec un résultat de plus de 14000€, je constate que mon entreprise est viable dès 2016 et qu’elle me permet de réaliser un prélèvement personnel de 12000€, en conservant une capacité d’autofinancement de 2000€. Pour les charges fixes, le poste principal est les frais de commercialisation. Ils représentent environ 500€ pour la livraison des paniers 65% des ventes et 1500€ pour le marché d’Aix les Bains le samedi matin 35% des ventes. Plus les paniers prendront une place importante dans la commercialisation, et plus les frais baisseront. D’autre part, si les autres ateliers agricoles avec lesquels je partage les frais de commercialisation faisaient un chiffre d’affaire similaire au mien, mes frais seraient divisés par deux nous partageons les frais de commercialisation en proportion de nos chiffres d’affaires. Enfin pour les charges variables, j’ai encore 500€ dépensés en engrais organiques et produits phyto, qui pourraient se réduire à 100€ pour le SLUXX et le savon noir. Le poste Semences & Plants est encore élevé mais il pourra être réduit lorsque je produirai la plupart de mes plants, ce que je compte faire lors de ma prochaine installation. L’eau est également une dépense importante et croissante sur mon exploitation de 2014 730€ à 2016 1350€. J’utilise en effet l’eau du réseau qui est facturée à 1,20€/m3 TTC, et il pourrait être envisagé des solutions alternatives moins coûteuses sur le long terme, comme une retenue collinaire par exemple. Mes Conclusions Grâce à l’analyse de ces 3 comptes de résultat, je constate que les charges fixes et variables pourront être diminuées, mais ne descendront probablement pas en dessous de 8500€/an. Avec ce niveau de charges, je pense être capable de produire 50000€ de légumes, lorsque j’aurai davantage d’expérience pour cultiver correctement 100 planches de culture. C’est une performance que je souhaite obtenir au bout de 4 à 5 ans dans ma prochaine exploitation. Cela permettrait d’augmenter considérablement la rentabilité de l’exploitation, dans l’optique de pouvoir faire vivre deux associés ayant chacun un statut professionnel, avec des cotisations sociales plus importantes que celles que je paye actuellement en tant que cotisant solidaire. Cela apporterait un confort de travail important, tant au niveau de la réduction du temps de travail que du partage des responsabilités de l’entreprise.

a trois on a moins froid exploitation